Mes intentions pour 2021

Depuis quelques années, je choisis en début d’année un mot qui réflète mon intention pour les mois à venir. En 2020 j’avais choisi le mot « courage » (oui, c’est ironique lorsque l’on sait tout ce qu’il s’est passé… Du courage, il nous en a fallu !) et dans tous mes moments de doute ou de réflexion, ce mot me permettait de me souvenir le chemin que je souhaitais emprunter.

Lorsque je choisis le mot de l’année, je ne le choisis pas uniquement pour ce qu’il signifie littéralement mais aussi pour les émotions et les espoirs qu’ils m’évoquent. Le mot courage n’était pas sorti du chapeau, c’est celui qui semblait le plus fort pour refléter ce dont j’avais besoin. A chaque fois que j’évoquais ce mot, je me retrouvais « propulsée » dans une image mentale remplie de sensations, d’envies, d’idées, d’espoirs…

Bref, le choix du mot va beaucoup plus loin que simplement prendre au pif un mot qui nous plait sur le moment. C’est trouver un mot qui vous donnera une feuille de route juste à son évocation. Celui qui vous rappellera où vous souhaitez aller. Ce mot devient presque un moteur.

Les années précédentes, les mots de l’année s’étaient imposés d’eux-mêmes. Je dois vous avouer que cette année, je suis tellement déboussolée face à la situation actuelle, qu’au début aucun mot ne semblait faire surface. Honnêtement, cela résume assez bien ce qu’il se passe en moi depuis quelques mois : les mots ne me viennent pas. Je n’écris pas d’articles car il est en ce moment difficile pour moi d’avoir accès à mes émotions. Tout semble bloqué pour garder un semblant de contrôle. L’inspiration a rarement été aussi basse pour le blog.

Néanmoins, appréciant réellement le fait de choisir un mot pour l’année, j’ai continué à me demander « Sibylle, de quoi as-tu besoin pour 2021 ? ». Et puis, la seule chose qui me venait était : j’ai besoin de douceur. J’ai besoin de rire, de légèreté, d’amitié, d’amour, d’inspiration, de beauté. J’ai besoin de retrouver ma capacité à rêver (qui s’est complètement fait la malle depuis quelques mois). Disons que j’ai envie de la douceur d’un printemps, du soleil sur ma peau, d’un jardin où humer les fleurs, sentir l’herbe sous mes pieds, boire des smoothies banane vanille, entendre l’océan gronder, sentir mon corps se délier, vivre.

Au début, j’ai refusé de choisir le mot « douceur ». Mon mental me disait « mais Sibylle, tu dois choisir un mot qui te demande de puiser dans tes ressources, d’aller plus loin, qui t’encourage à te découvrir » mais la réalité c’est qu’à l’heure où j’écris mes ressources mentales ont besoin d’être rechargées. Et pour ce faire, c’est bien de douceur dont j’ai besoin. S’octroyer de la douceur, dans mon cas, c’est un challenge en soit. C’est accepter que j’y ai droit.

Et sinon, vis-à-vis des intentions… Qu’est-ce que je pourrais me souhaiter pour 2021 ?

  • Me faire un groupe d’amis soudés à Nantes
  • Me sentir entourée, sentir que je fais partie d’un tout
  • Faire quelques voyages en France (visiter l’est, retourner en Bretagne, voir les montagnes)
  • Adopter un petit chat ou un petit chien (si j’arrive à sauter le pas… mais est-ce qu’on se sent jamais prêt ?)
  • Me sentir à ma place (personnellement et professionnellement)
  • Passer beaucoup de temps à marcher ou randonner dehors
  • Nourrir ma créativité avec des expos ou des livres d’art (-> pas sur pinterest ou instagram)
  • M’éloigner des écrans, please
  • Faire une retraite de yoga
  • Accepter l’évolution de ma pratique de yoga
  • Creuser cette idée de « création d’ambiance » (je sais, vous ne pouvez pas comprendre, vous n’avez pas le contexte pour cette intention, mais c’est pas grave)
  • Interroger mon envie de mêler mes passions ensemble (Comment cela pourrait-il se traduire ?)
  • Rêver, rêver, rêver

Et vous, vous aussi vous choisissez un mot d’intention pour l’année à venir ? Ou faites-vous une liste d’envies ? Je suis sûre que nous énormément à avoir envie d’un peu de douceur cette année 🙂

Bonne journée à vous tous,

On se revoit vite !

27 ans : mes envies pour l’année à venir

Hey ! Cela fait déjà plus d’un an que vous suivez mes pérégrinations sur ce blog ! C’est fou, non ? Je vous avais déjà écris pour mes 26 ans, une année qui fut charnière. Comment seront mes 27 ans ? Prospère, je l’espère. J’espère que la transformation sera aussi juste que l’année précédente et aussi riche en apprentissages.

J’avais commencé à écrire l’article il y a quelques jours mais j’avais d’emblée adopter un ton beaucoup trop sombre pour un article que je souhaitais léger. Ma peur du temps qui passe avait de toute évidence pris le contrôle de mes doigts tapant sur le clavier.

Oui, aujourd’hui j’ai simplement envie de partager mes espoirs pour l’année à venir. Je n’ai pas envie de grande réflexion, introspection, doute, ou émotions. Mon anniversaire reste pour moi un sujet aussi joyeux que sensible (comme pour beaucoup je l’imagine), je préfère donc me rouler dans l’aspect positif comme s’il s’agissait d’une couette protectrice.

Que dit-on à la nostalgie de l’enfance sans responsabilité ? NOT TODAY. (mais reviens demain)

J’ai commencé l’année de mes 26 ans pouvoir imaginer ce qui m’attendrait. C’était bien, c’était challengeant, c’était frustrant et gratifiant. Rien n’a été simple et pourtant j’ai pu voir de belles augures régulièrement. Je pense avoir plus grandi entre mes 25 et 27 ans qu’entre mes 20 à 25. Même si la différence était sûrement là, j’imagine qu’elle fut beaucoup moins marquante.

Bon alors, je veux quoi ?

(à noter : pour garder la spontanéité dans l’écriture de cet article, les listes ne sont pas faites par ordre d’importance)

Pour l’année à venir, j’aimerais + de

…de musique

Ces dernières années, pour protéger mes oreilles, j’ai écouté beaucoup moins de musique. Pourtant, je me rends compte ces dernières semaines que l’émotion que procure la musique serait sûrement la bienvenue. Lors de la première écriture de cet article, j’écoutais le mix Haim de Spotify, et je me suis souvenu que cela me faisait toujours beaucoup de bien.

…de danse

J’ai une relation très conflictuelle avec la danse depuis mon adolescence. J’adore danser dans les foules compactes, me sentant happée dans le mouvement, sautant et me dandinant comme un seul homme avec ces inconnus autour de moi. Par contre, ces dernières années, la danse presque rituelle que je pratiquais surtout en concert, comme la musique, a perdu de l’importance dans ma vie. Je me suis éloignée de ce corps qui se perd et sue à l’unisson. Ce n’est que récemment que je me suis rendue compte à quel point mes pieds étaient vissés au sol. J’ai perdu une certaine connexion avec mon corps et il me semble important de la retrouver. Je pensais essayer de danser seule chez moi, mais pour l’instant je n’ai même pas réussi à faire ça. Affaire à suivre.

…d’océan ou d’eau en général

Plus le temps passe, plus je ressens un appel à l’eau. Pourtant, je suis la dernière personne que vous verrez à la piscine municipale. Je n’y arrive plus. L’eau froide. L’odeur. Le regard de l’autre. La sensation de devoir faire des longueurs alors que j’ai juste envie de profiter de ce moment. Juste le corps dans l’eau. Je suis remplie de peurs autour de l’eau, pourtant il fut un temps où j’étais « un petit poisson ». L’eau était un élément où je me sentais bien et l’environnement autour m’importait peu. Après tant d’années, je re-découvre cet appel. Cet été, j’ai eu envie de me jeter dans l’eau, de m’y glisser de sentir le poids, l’immersion, les vagues mais je n’ai pas réussi à céder. Pas encore. A noter: l’année dernière, à la veille de mes 26 ans, j’avais réussi à me baigner dans une piscine privée. Cela faisait probablement 10 ans que je n’avais pas réussi à faire ça. C’était un très grand moment d’émotion de retrouver cette sensation.

Je pense que cet appel de l’eau n’est pas uniquement lié à l’expérience dans l’eau. Etre à proximité d’une grande zone d’eau où je peux tremper les pieds me rend déjà très heureuse.

… »Trust your fucking guts Sibylle« 

Ce que j’ai appris cette année, c’est que je peux vraiment me faire confiance. Avant, je ne pouvais pas me fier à ma boussole interne car l’anxiété l’avait complètement déréglé. Avec plus d’un an de travail avec ma psychologue, je commence à enfin être à l’écoute de mon intuition (et non pas de mes peurs). Apprendre à s’écouter, à sonder ce qu’on ressent et prendre des décisions en conséquence.

Il faut que je continue à aller vers là où je sens que je dois aller car il y a quelque chose en chemin que j’ai envie d’apprendre. Toutes les expériences n’ont pas été positives, mais tous ces moments désagréables m’aident à aiguiser la finesse de mon intuition.

C’est un soulagement de se rendre compte qu’on peut se faire confiance.

On est capable.

…Connaissance de soi

Ahlalala. Encore beaucoup de temps passé avec moi même en perspective ! Qu’il est intéressant de se découvrir. Faire des choses dont on ne se croyait pas capable. Remettre en question les mots avec lesquels on se définie. Se demander pourquoi on fait tel ou telle chose. Pour qui je le fais ? Apprendre à se connaître est une étape étrangement simple et compliquée (simple : tout est déjà là en nous, compliqué : il faut être honnête avec soi même et je découvre que l’humaine aime se berner de narrations pour éviter de se regarder droit dans les yeux). L’exploration du Soi est fascinant. J’aime autant que ça me rend inconfortable. J’aime donc beaucoup ça.

…Prendre plus de photos

Je me rends compte que j’ai aussi perdu cette habitude : prendre des photos souvenirs avec mon téléphone. J’ai bien compris l’année dernière que je n’avais plus envie de trimbaler un réflex avec moi, mais j’ai vraiment envie d’avoir plus de photos du monde extérieur. Finalement, je ne prends des photos que chez moi ou pour montrer quelque chose qui m’a étonné dans la rue.

J’aimerai donc reprendre le pli d’immortaliser les jolis moments ou les jolies choses que je croise.

…Trouver mon style

Bon. En soi, c’est un peu trop radical dit comme ça. J’ai déjà un style vestimentaire mais certaines choses ne me conviennent plus. L’année dernière j’avais envie de ré-équilibrer un vestiaire majoritairement noir, bleu marine, vert foncé. J’avais envie d’inviter la lumière avec des éléments plus clairs. Un pantalon blanc est venu égayer ma penderie, par exemple. Avec mon changement capillaire, radical lui pour le coup, certaines tenues que j’adorais ne me plaisent plus autant qu’avant. Je vais garder l’oeil sur mon envie pour comprendre ce qui doit changer.

Pour l’année à venir, j’aimerais – de …

…Sorties à l’extérieur (restaurant + verres)

LE pôle de dépense que je n’arrive pas à gérer. Ca me rend folle. Je n’ai aucun self control sur ce point. J’ai envie de blâmer en partie Paris puisqu’il y est assez difficile d’avoir une vie sociale épanouissante sans se couper un bras mais c’est bel et bien moi qui fait le code de ma carte bancaire et non la ville de Paris…

Pour l’année à venir, j’aimerais autant de …

  • de yoga (mon allié contre vents et marées)
  • de temps pour moi (pour savoir où aller)
  • de lectures (pour m’inspirer)
  • d’avion (c’est-à-dire zéro)