Comment ne plus se prendre la tête pour garder ses forces

Alors là, alors là on rentre dans le coeur du problème !

On connaît tous quelqu’un qui prend absolument tout à coeur. Si cette personne fait partie de votre famille proche comme un de vos parents, il est possible que vous ayez pris cette habitude par mimétisme, ou pire que vous détestiez cette habitude chez la personne sans savoir que l’avez incorporé.

Notre manière de partir tête baissée, toutes voiles dehors dès que nous rencontrons un problème nous fait perdre une énergie considérable. Des problèmes, il y en a tout le temps, tous les jours et tous ne se valent pas.

Remettre en perspective

Le problème vous tombe dessus.

Le métro qui s’arrête de manière impromptue, le bus qui est en retard, se rendre compte qu’on a oublié quelque chose, faire tomber quelque chose, casser quelque chose, arriver au bout d’un produit sans avoir de stock, faire un trou dans un vêtement, je n’en sais rien, il peut y avoir mille milliards de petits problèmes.

C’est un moment désagréable, cela ne correspond pas au plan, donc notre premier réflexe est de refuser la situation. Le problème, c’est que si nous dépensons toute notre énergie pour chaque petit problème, nous ne verrons plus que ça, nous nous dirons que l’on est maudit, que nous ne pouvons pas avoir une seule journée tranquille, etc. C’est une spirale négative.

Bien sûr, il m’arrive encore souvent de réagir trop fortement à des situations, mais parfois, lorsque des proches ou des amis réagissent très mal devant des situations où je n’ai plus de réaction négative, je me rends compte du chemin accompli.

Même si j’ai réussi à lâcher prise sur les petites choses matériels, il y a encore des situations où je peux faire mieux. Il y a quelques temps, nous avions des places pour un musée avec mon copain pour une certaine heure. Nous sommes partis en retard et les problèmes sur la route se sont multipliés. Je n’étais pas zen du tout car j’avais peur de ne pas pouvoir rentrer dans le musée et voir notre argent s’évaporer.

Nous pouvons nous habituer à aborder le problème différemment.
Voici des exemples de questions que l’on peut se poser…

À l’échelle de ma vie, est-ce grave ?

Exemple : se rendre compte à minuit que l’on a plus de dentifrice et que le magasin est fermé. C’est vraiment chiant mais à l’échelle de ma vie, ce n’est pas grave. J’irai simplement en acheter un demain matin à la première heure, ça ne vaut pas la peine que je me fustige.

Est-ce facilement remplaçable ?

Exemple : j’ai cassé une assiette et un verre en plus avec ça… Ah ben c’est bien, super ! Attendez… Ce sont des ikeas qui sont toujours disponibles et qui ne coûtent que quelques euros ? Ça ne sert peut-être pas de s’arrêter là dessus non plus…

Ai-je la possibilité d’y remédier ? 

Exemple : non mais là j’ai cassé le beau vase de ma grand-mère que je comptais garder le restant de ma vie et le léguer à mes enfants, c’est une catastrophe. Bon. Il est normal d’être triste à cause du lien sentimental. C’est un objet avec une forte symbolique et c’est un moyen de garder nos proches partis près de nous. Il est aussi normal d’être frustré s’il avait une forte valeur monétaire mais… il est cassé en mille morceaux. Que peux-tu y faire ? Rien. Et s’il est réparable, eh bien tant mieux, tu feras ce qu’il faut pour y remédier. Néanmoins, ce qui est fait, est fait.

Ne plus s’énerver sur chaque petit détail c’est travailler notre acceptation des situations. Lâcher prise sur notre quotidien c’est tolérer que nous n’avons pas l’emprise sur tout, car c’est tout simplement la vérité, qui s’avère cruelle parfois. Nous ne sommes pas parfaits, donc sûrement aurons nous une réaction très forte sur le moment, mais vous pouvez décider d’encourager cette réaction ou pas.

Décider de ne plus se battre contre toutes ces petites choses mais seulement face à ce qui en vaut la peine, c’est aussi se laisser du temps pour respirer. Vous garderez vos forces pour les vrais problèmes, ceux qui demandent toute votre attention. Tous ces moments d’énergie inutilement dépensée augmentent votre stress, donc décider de reprendre la main là dessus, c’est vous autoriser à être mieux dans vos baskets. Petit pas par petit pas !

À très vite,

Sibylle

 

 

Publicité

Comment arrêter de se prendre la tête… pour rien

Alors là, alors là on rentre dans le coeur du problème !

On connaît tous quelqu’un qui prend absolument tout à coeur. Si cette personne fait partie de votre famille proche comme un de vos parents, il est possible que vous ayez pris cette habitude par mimétisme, ou pire que vous détestiez cette habitude chez la personne sans savoir que l’avez incorporé.

Notre manière de partir tête baissée, toutes voiles dehors dès que nous rencontrons un problème nous fait perdre une énergie considérable. Des problèmes, il y en a tout le temps, tous les jours et tous ne se valent pas.

Remettre en perspective

Le problème vous tombe dessus.

Le métro qui s’arrête de manière impromptue, le bus qui est en retard, se rendre compte qu’on a oublié quelque chose, faire tomber quelque chose, casser quelque chose, arriver au bout d’un produit sans avoir de stock, faire un trou dans un vêtement, je n’en sais rien, il peut y avoir mille milliards de petits problèmes.

C’est un moment désagréable, cela ne correspond pas au plan, donc notre premier réflexe est de refuser la situation. Le problème, c’est que si nous dépensons toute notre énergie pour chaque petit problème, nous ne verrons plus que ça, nous nous dirons que l’on est maudit, que nous ne pouvons pas avoir une seule journée tranquille, etc. C’est une spirale négative.

Bien sûr, il m’arrive encore de réagir trop fortement à des situations, mais parfois, lorsque des proches ou des amis réagissent très mal devant des situations où je n’ai plus de réaction négative, je me rends compte du chemin accompli.

Nous pouvons nous habituer à aborder le problème différemment.
Voici des exemples de questions que l’on peut se poser…

À l’échelle de ma vie, est-ce grave ?

Exemple : se rendre compte à minuit que l’on a plus de dentifrice et que le magasin est fermé. C’est vraiment chiant mais à l’échelle de ma vie, ce n’est pas grave. J’irai simplement en acheter un demain matin à la première heure, ça ne vaut pas la peine que je me fustige.

Est-ce facilement remplaçable ?

Exemple : j’ai cassé une assiette et un verre en plus avec ça… Ah ben c’est bien, super ! Attendez… Ce sont des ikeas qui sont toujours disponibles et qui ne coûtent que quelques euros ? Ça ne sert peut-être pas de s’arrêter là dessus non plus…

Ai-je la possibilité d’y remédier ? 

Exemple : non mais là j’ai cassé le beau vase de ma grand-mère que je comptais garder le restant de ma vie et le léguer à mes enfants, c’est une catastrophe. Bon. Il est normal d’être triste à cause du lien sentimental, et normal d’être frustré s’il avait une forte valeur monétaire mais… il est cassé en mille morceaux. Que peux-tu y faire ? Rien. Et s’il est réparable, eh bien tu feras ce qu’il faut pour y remédier. Ce qui est fait, est fait.

Ne plus s’énerver sur chaque petit détail c’est travailler notre acceptation des situations. Lâcher prise sur notre quotidien c’est tolérer que nous n’avons pas l’emprise sur tout, car c’est tout simplement la vérité, qui s’avère cruelle parfois.

Décider de ne plus se battre contre tout mais cela face à ce qui en vaut la peine, c’est aussi se laisser du temps pour respirer. Tous ces moments d’énergie inutilement dépensée augmentent votre stress, donc décider de reprendre la main là dessus, c’est vous autoriser à être mieux dans vos baskets. Petit pas par petit pas !

À très vite,

Sibylle