27 ans : mes envies pour l’année à venir

Hey ! Cela fait déjà plus d’un an que vous suivez mes pérégrinations sur ce blog ! C’est fou, non ? Je vous avais déjà écris pour mes 26 ans, une année qui fut charnière. Comment seront mes 27 ans ? Prospère, je l’espère. J’espère que la transformation sera aussi juste que l’année précédente et aussi riche en apprentissages.

J’avais commencé à écrire l’article il y a quelques jours mais j’avais d’emblée adopter un ton beaucoup trop sombre pour un article que je souhaitais léger. Ma peur du temps qui passe avait de toute évidence pris le contrôle de mes doigts tapant sur le clavier.

Oui, aujourd’hui j’ai simplement envie de partager mes espoirs pour l’année à venir. Je n’ai pas envie de grande réflexion, introspection, doute, ou émotions. Mon anniversaire reste pour moi un sujet aussi joyeux que sensible (comme pour beaucoup je l’imagine), je préfère donc me rouler dans l’aspect positif comme s’il s’agissait d’une couette protectrice.

Que dit-on à la nostalgie de l’enfance sans responsabilité ? NOT TODAY. (mais reviens demain)

J’ai commencé l’année de mes 26 ans pouvoir imaginer ce qui m’attendrait. C’était bien, c’était challengeant, c’était frustrant et gratifiant. Rien n’a été simple et pourtant j’ai pu voir de belles augures régulièrement. Je pense avoir plus grandi entre mes 25 et 27 ans qu’entre mes 20 à 25. Même si la différence était sûrement là, j’imagine qu’elle fut beaucoup moins marquante.

Bon alors, je veux quoi ?

(à noter : pour garder la spontanéité dans l’écriture de cet article, les listes ne sont pas faites par ordre d’importance)

Pour l’année à venir, j’aimerais + de

…de musique

Ces dernières années, pour protéger mes oreilles, j’ai écouté beaucoup moins de musique. Pourtant, je me rends compte ces dernières semaines que l’émotion que procure la musique serait sûrement la bienvenue. Lors de la première écriture de cet article, j’écoutais le mix Haim de Spotify, et je me suis souvenu que cela me faisait toujours beaucoup de bien.

…de danse

J’ai une relation très conflictuelle avec la danse depuis mon adolescence. J’adore danser dans les foules compactes, me sentant happée dans le mouvement, sautant et me dandinant comme un seul homme avec ces inconnus autour de moi. Par contre, ces dernières années, la danse presque rituelle que je pratiquais surtout en concert, comme la musique, a perdu de l’importance dans ma vie. Je me suis éloignée de ce corps qui se perd et sue à l’unisson. Ce n’est que récemment que je me suis rendue compte à quel point mes pieds étaient vissés au sol. J’ai perdu une certaine connexion avec mon corps et il me semble important de la retrouver. Je pensais essayer de danser seule chez moi, mais pour l’instant je n’ai même pas réussi à faire ça. Affaire à suivre.

…d’océan ou d’eau en général

Plus le temps passe, plus je ressens un appel à l’eau. Pourtant, je suis la dernière personne que vous verrez à la piscine municipale. Je n’y arrive plus. L’eau froide. L’odeur. Le regard de l’autre. La sensation de devoir faire des longueurs alors que j’ai juste envie de profiter de ce moment. Juste le corps dans l’eau. Je suis remplie de peurs autour de l’eau, pourtant il fut un temps où j’étais « un petit poisson ». L’eau était un élément où je me sentais bien et l’environnement autour m’importait peu. Après tant d’années, je re-découvre cet appel. Cet été, j’ai eu envie de me jeter dans l’eau, de m’y glisser de sentir le poids, l’immersion, les vagues mais je n’ai pas réussi à céder. Pas encore. A noter: l’année dernière, à la veille de mes 26 ans, j’avais réussi à me baigner dans une piscine privée. Cela faisait probablement 10 ans que je n’avais pas réussi à faire ça. C’était un très grand moment d’émotion de retrouver cette sensation.

Je pense que cet appel de l’eau n’est pas uniquement lié à l’expérience dans l’eau. Etre à proximité d’une grande zone d’eau où je peux tremper les pieds me rend déjà très heureuse.

… »Trust your fucking guts Sibylle« 

Ce que j’ai appris cette année, c’est que je peux vraiment me faire confiance. Avant, je ne pouvais pas me fier à ma boussole interne car l’anxiété l’avait complètement déréglé. Avec plus d’un an de travail avec ma psychologue, je commence à enfin être à l’écoute de mon intuition (et non pas de mes peurs). Apprendre à s’écouter, à sonder ce qu’on ressent et prendre des décisions en conséquence.

Il faut que je continue à aller vers là où je sens que je dois aller car il y a quelque chose en chemin que j’ai envie d’apprendre. Toutes les expériences n’ont pas été positives, mais tous ces moments désagréables m’aident à aiguiser la finesse de mon intuition.

C’est un soulagement de se rendre compte qu’on peut se faire confiance.

On est capable.

…Connaissance de soi

Ahlalala. Encore beaucoup de temps passé avec moi même en perspective ! Qu’il est intéressant de se découvrir. Faire des choses dont on ne se croyait pas capable. Remettre en question les mots avec lesquels on se définie. Se demander pourquoi on fait tel ou telle chose. Pour qui je le fais ? Apprendre à se connaître est une étape étrangement simple et compliquée (simple : tout est déjà là en nous, compliqué : il faut être honnête avec soi même et je découvre que l’humaine aime se berner de narrations pour éviter de se regarder droit dans les yeux). L’exploration du Soi est fascinant. J’aime autant que ça me rend inconfortable. J’aime donc beaucoup ça.

…Prendre plus de photos

Je me rends compte que j’ai aussi perdu cette habitude : prendre des photos souvenirs avec mon téléphone. J’ai bien compris l’année dernière que je n’avais plus envie de trimbaler un réflex avec moi, mais j’ai vraiment envie d’avoir plus de photos du monde extérieur. Finalement, je ne prends des photos que chez moi ou pour montrer quelque chose qui m’a étonné dans la rue.

J’aimerai donc reprendre le pli d’immortaliser les jolis moments ou les jolies choses que je croise.

…Trouver mon style

Bon. En soi, c’est un peu trop radical dit comme ça. J’ai déjà un style vestimentaire mais certaines choses ne me conviennent plus. L’année dernière j’avais envie de ré-équilibrer un vestiaire majoritairement noir, bleu marine, vert foncé. J’avais envie d’inviter la lumière avec des éléments plus clairs. Un pantalon blanc est venu égayer ma penderie, par exemple. Avec mon changement capillaire, radical lui pour le coup, certaines tenues que j’adorais ne me plaisent plus autant qu’avant. Je vais garder l’oeil sur mon envie pour comprendre ce qui doit changer.

Pour l’année à venir, j’aimerais – de …

…Sorties à l’extérieur (restaurant + verres)

LE pôle de dépense que je n’arrive pas à gérer. Ca me rend folle. Je n’ai aucun self control sur ce point. J’ai envie de blâmer en partie Paris puisqu’il y est assez difficile d’avoir une vie sociale épanouissante sans se couper un bras mais c’est bel et bien moi qui fait le code de ma carte bancaire et non la ville de Paris…

Pour l’année à venir, j’aimerais autant de …

  • de yoga (mon allié contre vents et marées)
  • de temps pour moi (pour savoir où aller)
  • de lectures (pour m’inspirer)
  • d’avion (c’est-à-dire zéro)
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