Minimalisme #4: 30 choses qui ont changé dans ma vie [1/2]

Bonjour tout le monde 🙂

Voici un article en deux parties sur le Minimalisme ! Je continue la série d’articles qui avaient été commencé au début du blog où nous avions parlé des livres, des blogs et comptes instagram qui m’ont inspiré et d’actions toutes simples à mettre en place dans votre vie car gratuites. Ce mouvement est rentré dans ma vie depuis plus d’un an maintenant et avec cette fin d’année propice aux bilans, j’ai décidé de prendre un peu de recul pour observer les changements qui se sont opéré dans mon quotidien.

L’idée n’est pas de vous montrer « Hey, regardez tout ce que je fais ! » (car je suis très très loin de l’idéal et c’est pas grave) mais plutôt pour vous donner des idées que vous pouvez vous même appliquer si l’envie vous dit.

N’oubliez pas que c’est un cheminement, et que n’ayant pas un caractère obsessif du type « tout ou rien », je vais tranquillement pas à pas vers ce qui me semble mieux par rapport à mes valeurs. J’avance à mon rythme, je lis des articles sans me flageller, j’apprends, je découvre, j’essaye. Je ferais peut-être un article pour contrebalancer ceux-ci où je noterais mes axes d’amélioration pour l’année à venir.

Je vous avais déjà expliqué que ma découverte du Minimalisme m’a mené au mouvement zéro déchet. Les deux, même s’ils ne sont pas équivalents, sont fortement liés dans mon quotidien.

Les problématiques qui ont été soulevées quand j’ai découvert le Minimalisme ont trouvé écho dans le zéro déchet car j’ai commencé à remettre en question ma consommation et mon impact sur l’environnement.

Cet article mélangera les deux, ne soyez pas surpris.

Donc, au final, qu’est-ce-que j’ai changé dans ma vie ?

Réduction drastique des achats inutiles (vêtements, décoration, accessoires)
Le fait le plus marquant est mon arrêt quasi complet des achats compulsifs liés aux vêtements ou aux accessoires divers et variés. Pourtant, ce n’était pas gagné. J’avais l’habitude d’acheter pleins de petites choses de petits montants pour « me faire plaisir » et je faisais régulièrement des virées shopping après le travail seule ou accompagnée. Comment y suis-je parvenu ? Je liste au fur et à mesure ce qui me fait envie ou ce dont j’ai besoin. C’est uniquement après réflexion que je décide de passer à l’achat.

Je vous en avais déjà abordé la problématique dans cet article : Restreindre mes achats vestimentaires: 1 an après

Cycles menstruels zéro déchet
Il est étonnant que ce point vienne en second, on pourrait penser que c’est quelque chose qui passerait au second plan mais c’est ce qui m’est venu en tête naturellement. C’est vrai que c’est un véritable changement de faire ça. Avoir une approche différente vis-à-vis de ses règles est un travail de fond. On remet en question plus d’une décennie (pour moi) d’habitudes liées aux règles. Aussi, changer ce point permet de voir à l’oeil nu ses déchets diminuer. Ca fait plaisir ! Plus de confort et meilleur pour la planète. Bingo ! L’utilisation des toilettes dans la salle de bain est devenue quasiment inexistante, c’est fou.

A noter: je n’ai pas encore vécu le cycle menstruel zéro déchet en voyage, car cela aussi demandera de revoir mes habitudes. 

Achats alimentaires en magasin bio
J’habite à Paris et j’ai la chance d’avoir à proximité 2 Bio C Bon, 1 Biocoop et 1 Naturalia où je peux aller à pieds. J’ai choisi le Biocoop qui n’est pas le plus près car dans celui là ils ne mettaient pas d’étiquette collante pour la pesée des fruits et légumes.

Est-ce que ça me coûte plus cher ? Non. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas tentée par toutes les m*rdes que j’achetais dans ma supérette (sucreries principalement). Mon budget a naturellement diminué. Bien sûr, vous pouvez succomber de la même manière dans le Biocoop pourtant j’ai remarqué que je garde la tête froide lorsque j’y vais sans me sentir frustrée, je ne saurais l’expliquer !

Je complète mes courses en allant dans ma supérette mais j’y achète des choses précises. Les écarts se font moindre.

Changement dans ma salle de bain
Bon. Je ne me suis jamais maquillée donc je peux pas savoir ce que c’est de devenir minimaliste lorsqu’on avait l’habitude d’avoir plusieurs dizaines de produits de beauté. Néanmoins, il y a eu du nouveau dans cette pièce.

Adieu coton tige, bonjour oriculi.

J’ai aussi opté pour une alternance entre shampoing solide et shampoing en bouteille plastique (je vous avais prévenu que je n’étais pas là pour montrer ma perfection). Le shampoing solide est acheté en vrac dans des magasins spécialisés (ex. O bocal à Nantes où j’adore faire un tour). Concernant cette fameuse bouteille en plastique, elle dure depuis… le mois de juin si mes souvenirs sont bons et j’écris ces lignes fin novembre. Je n’utilise qu’une petite lichette à chaque fois. Pour le gel douche, je suis passée au pain de savon sans aucun soucis.

Autre point, le déodorant. J’essaye de n’en mettre uniquement lorsque je risque d’en avoir besoin (chaleur, cours de yoga, rendez-vous qui m’inquiète, etc). Au début mon corps a semblé émettre encore plus d’odeur. SOS. J’ai eu l’impression ensuite qu’il avait retrouvé son équilibre. J’ai utilisé pendant des mois l’huile essentielle de Palmarosa, et j’utilise un non recommandable quand je n’en ai plus.

(autres détails: brosse à dent compostable, je n’ai mis du vernis à ongle uniquement 3 fois en 2018)

Penser à l’impact de mes achats
Acheter c’est tellement agréable, c’est tellement fun. J’aime cette sensation d’être une nouvelle personne avec un charisme tout neuf lorsque je porte un nouveau manteau… alors pourquoi irais-je me poser des questions sur sa fabrication ? On a pas envie de penser à la réalité derrière le produit lorsqu’on fait du shopping. Treat yo’self ! Ce dont j’ai envie c’est de ne penser qu’à ma pomme, n’est-ce pas ? Plus maintenant.

J’évolue. J’apprends à ne pas uniquement penser à mon petit plaisir. Je pense à ce qu’impliquent mes achats. J’essaye de penser plus à la vision globale et au cycle de vie du produit. Création, production, acheminement, traitement des déchets… Voir cela de manière plus globale et non pas uniquement mon utilisation. J’essaye de favoriser le seconde main quand c’est possible (saviez-vous qu’il était compliqué de trouver des diffuseurs d’huiles essentielles pas chers sur Le Bon Coin Paris ? Parcours du combattant).

Comprendre que j’ai un rôle à jouer
Au final, le minimalisme m’a apporté l’envie d’être responsable de ma vie, de reprendre le contrôle de mon bateau. En me penchant sur mes possessions matérielles, tout un mécanisme s’est mis en route. Je faisais le tri dans mes affaires, oui. C’est bien. Mais j’ai eu besoin de faire le tri dans ma vie en conséquence. Analyser ce qui devait être gardé ou ce qui devait être mis de côté. Se débarrasser de ce qui ne nous élève pas comme pourrait le formuler certains. Je n’avais plus à être victime des circonstances, il existait des choses qui pouvaient être modifiées de mon côté.

Certes j’ai compris que je pouvais devenir le moteur de ma vie, mais j’ai aussi compris l’importance que nous avions de manière individuelle. C’est nous souvent qui décidons où nous mettons notre argent.

Voir les emballages, le plastique, les déchets partout
Une fois que vous vous êtes un peu penché sur le mouvement zéro déchet et que cela résonne en vous, les emballages ainsi que les déchets abandonnés dans l’espace public vous sautent aux yeux. Je ne sais pas comment il est possible que pendant tant d’années tout ce qui traînait au sol ne m’agressait pas visuellement. Je ne trouvais pas Paris propre, ça c’est sûr, mais il y a toute une partie que je ne voyais pas. Les mégots par exemple. Je ne supporte plus de voir les gens les balancer au sol comme si de rien n’était. Certains jettent un rapide coup d’oeil dans leur périmètre immédiat, ne considérant même pas les poubelles à plus de trois mètres d’eux puis abandonnent leur clope au sol. Ca.me.rend.malade. Vous êtes des millions à faire ce geste de manière quotidienne, vous êtes importants à échelle individuelle.

Idem, révolte lorsque je constate que des gens abandonnent leurs déchets en forêt, sur la plage, à l’arrêt de bus, sur le bord d’une fenêtre… Nous, adultes, donnons l’exemple de gamins mal éduqués. Nous devons changer.

Me sentir oppressée dans les hyper ou supermarchés
Je ne pensais pas que ce changement de vie aurait un tel impact concernant ma sensibilité aux lieux de consommation. J’ai toujours détesté aller dans les hypermarchés (comme une majorité des français qui qualifient ce moment de « corvée ») mais ce n’était pas un moment aussi désagréable que ça. Maintenant, j’ai envie que le moment s’arrête le plus vite possible. Je ne m’y sens pas à ma place. Qu’est-ce-que je fous là ?

J’ai toujours eu un intérêt particulier pour le circuit de distribution alimentaire, je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi mais déjà pendant mes études de Design c’est vers ces problématiques que je me penchais. Elles m’intriguent. J’ai même fait mon mémoire de fin d’études sur le Commerce de Proximité Alimentaire à Nantes.

Pendant de longues années, j’arrivais à mettre mon cerveau en « off » lorsque j’allais faire un tour là bas. Je n’arrive plus à faire ça. Acheter de la nourriture nécessite une confiance dans la personne/l’endroit où vous l’achetez. Cette confiance est partie.

Idem pour les supérettes car les produits sont les mêmes. Il est vrai que je m’y sens plus à l’aise puisque souvent la personne qui tient l’endroit est présente. On peut mettre un visage humain. Bien sûr, je vois bien l’impact économique des grandes surfaces sur l’emploi, mais si nous pensons à l’échelle d’un éco système, ces mêmes grandes surfaces peuvent aussi sonner le glas des petites villes et étonnement les rendre moins attractives. Elles donnent de l’emploi mais en même temps peuvent finalement devenir un fardeau pour la ville.

Bref, rien n’est complètement noir. Rien n’est complètement blanc.

Je ne fais que survoler des points qui méritent d’être abordés très, très longuement. Si c’est un sujet qui vous intéresse vous trouverez énormément de livres, d’essais ou de thèses sur le sujet. C’est passionnant et abordent des thématiques extrêmement différents. Psychologie, Social, Economique, Urbanisme, Politique..

Galérer pour les picnics
Après m’être emportée sur le point précédent, voici une remarque plus légère. J’ai fait plusieurs picnics cette année, que ce soit pour déjeuner dans le train ou en vadrouille lors de randonnées pédestres. Je n’ai pas encore de beeswrap j’ai donc utilisé du plastique pour les emballer.

Aussi, j’ai eu du mal à anticiper mon besoin, je me suis donc retrouvée à plusieurs reprises à acheter des ingrédients dans une supérette avec des emballages autour (ex. Concombre sous vide, la joie !). Il faudrait que je me fasse une liste d’idées de sandwichs que je pourrais faire de manière zéro déchet (et sans tomate, sans salade car je n’arrive jamais à la finir, sans viande, sans ceci sans cela… bref, je suis compliquée)

Lessive maison qui ne coûte rien du tout
Je suis vraiment heureuse d’avoir commencé à faire ma lessive maison. Au début, j’étais un peu perplexe. J’avais peur que cela me coûte finalement plus cher ou que cela me demande beaucoup de temps pour la préparer. Cela fait plus d’un an que j’ai commencé à l’utiliser et pour l’instant je ne compte pas revenir à l’ancienne lessive.

J’utilise la recette de Lily Fairly mais je rajoute des gouttes d’huile essentielle d’Ylang Ylang. Je sais que certaines personnes ont tellement l’habitude des lessives avec des odeurs fortes qu’elles n’arrivent pas à passer le cap sur le long terme. Elles ne retrouvent pas cette odeur de « propre » (raccourci de l’esprit) et donc ont l’impression que leurs vêtements sont … sales.

Chez mes parents les lessives n’ont jamais eu des odeurs très fortes donc je ne connais pas ce problème. J’avais déjà du savon de Marseille qui attendait d’être utilisé, j’ai uniquement acheté le bicarbonate de soude ainsi que les cristaux de soude. Pour l’instant je suis très, très loin d’avoir fini ces ingrédients. J’en suis à mon deuxième savon de Marseille de l’année dont je fais les copeaux moi même et je vais sûrement devoir racheter de l’huile essentielle dans les mois à venir.

Résultat: 1 an, environ 10€ de dépensés pour la lessive.

Combien de temps je mets ? Je passe environ 20 minutes auprès de ma casserole, et je laisse refroidir quelques temps (25 minutes je dirais).

Avoir des sacs en tissus pour les fruits et légumes, c’est trop bien
Oui. Un détail qui fait une véritable différence chez moi. J’utilise mes sacs en tissu pour les ingrédients que j’achète en vrac mais aussi pour les fruits et légumes. De cette manière, je n’utilise pas les sacs en patates ou les sacs en papier lorsque je fais les courses. C’est vraiment un geste qui ne demande aucun effort, vous pouvez l’adopter dès demain !

A noter: j’étais triste de voir que ceux que j’avais commandé avaient été fabriqués au Bangladesh alors ne faites pas la même que moi 🙂 Vous trouverez pleins de petits comptes instagram vous en proposant faits mains en France. Je n’ai pas testé mais je trouve les sacs Apop trop mignons !

On a le choix de choisir entre Zara, une option slow fashion, de la seconde main voire rien du tout
Comme vous aviez pu le voir dans mon article sur mon budget de fringue, je n’ai pas réussi à atteindre mon but. Ce n’est pas grave car mon résultat est déjà meilleur comparé à ce que c’était avant. Personne ne nous force la main à acheter des vêtements issus de la fast fashion, c’est quelque chose que j’ai mis beaucoup de temps à comprendre. Ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours aimé acheter de seconde main surtout pour la décoration, non pas pour le côté écolo mais uniquement pour la joie de partir à la chasse et arriver à mes fins dans le budget que je m’étais fixé.

Après quelques années à m’en éloigner, j’y reviens donc. Mes dernières baskets sont de seconde main ainsi que mes affaires de « ski », ma cafetière à piston, mon pull marin tant attendu, etc. Je dois retrouver la patience qu’implique le processus mais je retrouve aussi la joie de tomber sur pile poil la chose qu’il me fallait.

La semaine dernière, je ne sais pas pourquoi l’idée d’un nouveau pull qui me tiendrait chaud m’a traversé l’esprit. J’en ai même vu en dépôt vente qui correspondait à mon envie et qui était à un prix accessible. Pourtant, la pensée suivante m’est venue en tête « Sibylle, tu n’as pas besoin de pulls, tu en as déjà bien assez. Mets les tiens d’abord avant d’en acheter de nouveaux ». Cette petite voix avait raison.

J’ai certes le choix de là où je mets mon argent, mais j’ai aussi le choix… de ne pas dépenser. Cela aussi est quelque chose qui m’est difficile à comprendre. Tant d’années sans se poser de questions, ça laisse des réflexes. Si je peux payer, pourquoi ne le ferais-je pas ? Damn.

Prendre le temps de cuisiner même si je n’aime pas ça. Mon estomac me remercie.
Je n’aime pas cuisiner. Vraiment pas. D’autant plus que j’adore les plats préparés. Sincèrement. Pendant plusieurs années j’ai mangé tous les midis le même petit plat de chez Picard. La perspective d’être nourrie sans faire d’effort m’emplit de joie. Le problème, c’est que j’ai une digestion difficile et les maux de ventres très fréquents. Depuis que je cuisine mes plats, je n’ai quasiment plus à me plaindre de ces douleurs. Elles sont devenues rares. Je me souviens avoir passé des après midis entiers au travail à avoir envie de rentrer chez moi tellement j’avais mal (mais travailler quand même tel le petit robot que je suis). C’est à priori de l’histoire ancienne.

On peut aussi noter que c’est une bonne chose de savoir d’où viennent chacun de vos ingrédients et surtout de savoir qu’il n’y a rien de rajouté autre que ce qui était nécessaire. (A écouter si cela vous intéresse: l’émission Grand bien vous fasse de France Inter « Comment débusquer les mensonges de l’agro-alimentaire ?« )

Je me mouche avec des mouchoirs en tissu. J’ai une pochette pour les ranger, ne paniquez pas.
Pour certains, les mouchoirs pourraient être un bien petit détail. Ils n’en utilisent presque jamais car ils ont la chance d’avoir les nasaux rarement obstrués. Ce n’est point mon cas. J’ai toujours besoin d’avoir des mouchoirs à disposition et quand j’attrape un rhume c’est souvent très violent, bref, j’utilise beaucoup de mouchoirs. Je suis passée aux mouchoirs en tissu comme lorsque j’étais enfant. Ma mère s’inquiétant de l’aspect hygiénique de la chose (enfin… de manière relative. Elle a quand même vu l’état de ma chambre lorsque j’utilisais des mouchoirs en papier et ce n’était clairement pas hygiénique) je me suis cousu une petite pochette pour pouvoir glisser mes mouchoirs utilisés dedans. Mon nez vit maintenant au paradis. Pourquoi ? Parce que les mouchoirs en papiers étaient beaucoup trop rugueux pour ma pauvre petite peau. Vous vous souvenez des gerçures autour des narines lors d’un gros rhume ? Eh bien, je n’en ai plus car le coton est tout doux.

Mes tenues ressemblent à des uniformes et je m’en fous.
Comme beaucoup de personnes, j’avais l’habitude de mettre qu’une infime partie de mes vêtements. J’ai maintenant accepté que mes tenues soient devenus mes uniformes et que je n’ai pas tout le temps besoin d’avoir de nouvelles pièces. Je répète les tenues et mélange à l’infini car ce n’est pas grave. J’avais l’habitude de me prendre la tête le matin pour m’habille car mes tenues étaient répétitives et peu créatives et travaillant en entreprise avec des personnes de mon âge, je ne pouvais m’empêcher de me dire que les gens devaient me juger. Spoiler alert: on s’en fout.

On se revoit la semaine prochaine pour la deuxième partie de cet article 🙂

A bientôt !

Sibylle

20 réflexions sur “Minimalisme #4: 30 choses qui ont changé dans ma vie [1/2]

      • Je me retrouve dans ce que tu dis. Quand je vois des personnes en difficultés financières qui continuent d’acheter (de la m**de) j’ai envie de les coacher, de leur ouvrir les yeux. C’est marrant j’ai commencé à m’intéresser au minimalisme après à voir attaqué le zéro déchet alors que toi c’est l’inverse 😉

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      • Mmmh, je pense qu’il faut toujours se méfier du jugement hâtif de la manière dont les autres dépensent. Il y a fort à parier qu’ils trouveraient mes propres dépenses futiles (c’est ridicule l’argent que j’envoie en l’air repas à l’extérieur par ex). Toujours se centrer sur soi même, travailler sur ses propres difficultés, et c’est tout 🙂

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  1. Oh la la ! je me reconnais tellement là dedans. Je suis aussi apprentie minimaliste, c’est un bonheur de s’alléger au quotidien !
    Bon, cela fait très longtemps que je ne dépense plus des tonnes dans les vêtement (et en même temps, les tendances évoluent si vite…), ce qui me donne l’occasion de faire bien plus de choses.
    Bises,
    Julie

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    • Je suis bien d’accord avec toi, c’est vraiment agréable de se sentir en alignement avec ses convictions ! Hahaha, bravo pour les fringues, je pense que ça restera ma faiblesse 😉

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  2. Cet article me rappelle à quel point c’est important de faire les choses à son rythme, en essayant le plus possible de s’éloigner de la culpabilité. J’ai l’impression que c’est à cause d’elle qu’on a comme un effet rebond parfois, dans un espèce de délire « tout ou rien ».

    Prends soin de toi ❤

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    • Coucou Mathilde 🙂

      Complètement ! C’est vraiment important d’avancer pas à pas en s’encourageant à chaque petite victoire.

      J’essaye de m’éloigner de cette radicalité car au lieu de me faire me sentir bien et apprécier l’évolution qui est en cours, elle me plombe ! Tout me semble insurmontable car je ne serais jamais à la hauteur. La culpabilité me fait voir la « finalité » de mon envie comme une contrainte au lieu de la voir comme une récompense de mon progrès.

      Merci pour ton commentaire ❤ pleins de good vibes sur toi !

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  3. Merci pour cet article ! Vraiment Sibylle ❤
    Merci de préciser que rien n'est parfait, que le pas à pas compte , parce que pour moi c'est la façon de procéder qui a le plus de chances de durer sur le long terme ! Comme n'importe quel arrêt / sevrage on pourrait dire , je pense que impulsivité , la radicalité ne sont pas le meilleur moyen de changer ^^ je procède de la même manière, en allant petit à petit j ai la possibilité de changer des habitudes ancrées au fur et à mesure ^^

    Comme je le disais en commentaire dans ta partie 2 , je N ai jamais été acheteuse compulsive alors mon travail à moi c est plutôt sur l éthique, ne plus frequenter les enseignes de fast fashion , réfléchir sur mon impact etc

    Comme toi mes cycles , ma salle de bain et ma cuisine sont bien zd désormais , mais j'ai encore des progrès à faire et heureusement c est ca qui rend la chose intéressant ! La perfection c'est l'ennui lol

    En tout cas ravie de suivre des personnes comme toi , des pages comme celle ci , c'est ce qui m'inspire à continuer les jours où je me dis que tout ça ne sert à rien …

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    • Ooooohhh, mais c’est beaucoup trop gentil ❤

      Je refuse de me mettre une pression disproportionnée à ce sujet ! Je fais de beau progrès qui me parlent, c'est l'essentiel. Je souhaite me mettre dans un partage d'expérience plutôt que comme quelqu'un qui donne des instructions.

      Fais des check ups réguliers avec toi même pour voir ce qui a toujours du sens pour toi, ce qui n'en a plus.

      Chacun évolue et l'essentiel est de savoir vers quoi on souhaite se diriger, avoir une direction globale 🙂

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      • C’est exactement ça ! Je procède de la même manière ! Je suis persuadée que par la force , la pression on ne fait que se braquer , braquer les autres ! L’important c’est d »être en accord avec soi , d’être fière de ses progrès et de suivre son propre rythme ! Tout se fait pour soi , pas pour les autres ^^
        Et honnêtement la force , la pression n’entrainetait pas un changement durable, le faire comme on le sent , inciter les autres avec bienveillance c’est comme ça que les déclics s’effectuent ^^

        Moi au fur et à mesure des progrès que je fais , que je mets en place, je m’en félicite et ça me motive à faire plus et mieux ! Et je suis encore plus fiere quand ces gestes deviennent des habitudes réflexes . Se faire des reproches , se dire que c est trop lent ça décourage rien d autre ^^

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    • Trop cool, hésite pas à revenir pour me dire quand il sera posté ! J’aime beaucoup lire les témoignages des autres personnes qui s’intéressent au Minimalisme 🙂

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  4. Pingback: À la Roze — Les 10 bonnes habitudes que j'ai acquises (ou presque)

  5. merci pour ce bel article 🙂
    comme tu dis, il faut y aller petit à petit…. je suis aussi une apprentie minimaliste, et vu l’ampleur du bordel chez nous, ça risque d’être long pour tout désencombrer 😉 mais quel bonheur quand on voit les choses avancer, qu’on se rapproche de la simplicité qui facilite la vie ( et qui est meilleure pour nous et la planète ^^)

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    • Surtout, prends ton temps et ne te compare pas aux personnes ! On peut vite se mettre la pression lorsqu’on démarre ! C’est tellement cool que tu aies ton cheminement. Profite de ces sensations quand on sent que notre vie/intérieur se simplifie 💘

      Merci beaucoup pour ton commentaire Marie, désolé pour le délai de réponse !

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  6. Ah ! Merci. Je me suis reconnue complètement dans ton article. Il y a des années que je suis dans cette démarche petit à petit dans mon coin sans influencer mon entourage. Il y a même sur l’évier 2 produits vaisselle : un fait maison et un autre acheté mais pas trop beurk quand même, pour ne forcer personne. Je me fais un peu chambrer mais je remarque que on commence à me demander des recettes 😜. Je coince toujours sur les mouchoirs en tissu mais le coup de la pochette c’est une bonne idée. Je vais peut-être essayer.
    L’essentiel est d’alléger sa tête, l’environnement, à son rythme ça fait un bien fou et pourtant ça presse !
    Merci, continue, j’adore !

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    • Bonjour Sylvie !

      Merci pour ton commentaire et tes encouragements, je suis heureuse qu’il ait fait écho en toi 🙂

      Je ne sais pas si cela peut t’aider pour la pochette, mais il m’arrive qu’on m’en donne des grandes lors d’achats d’accessoires types boucles d’oreilles, colliers… Peut-être en as-tu déjà chez toi qui attendent d’être utilisées ?

      Je te souhaite une très bonne journée !

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